Lomé Actu, le 27 novembre 2024 – Depuis 2022, le conflit entre le gouvernement togolais et le Syndicat des enseignants du Togo (SET) soulève des interrogations sur le respect des droits syndicaux dans le pays. Voici l’essentiel à retenir.
1. Un syndicat refusé malgré les textes en vigueur
Créé en 2021 conformément aux lois nationales et internationales, le SET n’a pas été reconnu par les autorités togolaises. En mars 2022, après une grève largement suivie, 137 enseignants ont été révoqués ou licenciés, marquant une escalade dans la répression syndicale.
2. Une condamnation internationale
En 2023, l’Organisation internationale du travail (OIT) a émis des réserves sur les actions de l’État togolais. En juillet 2024, la Cour de justice de la CEDEAO a condamné le Togo pour violation des droits au travail des enseignants grévistes, soulignant un manquement grave aux obligations internationales.
3. Une situation sociale précaire pour les enseignants
Aujourd’hui, 119 enseignants licenciés peinent à retrouver un emploi, entraînant des conséquences dramatiques pour leurs familles. Le SET continue de réclamer leur réintégration et appelle à une mobilisation internationale en faveur des droits syndicaux au Togo.