Lomé Actu, ce 4 décembre 2024 – Un Argentin a été incarcéré à tort pendant trois semaines après que les forces de l’ordre ont confondu du talc avec de la cocaïne. Cette méprise a entraîné une analyse prolongée pour déterminer la véritable nature de la substance.
En octobre dernier, Maximiliano Acosta voyageait en bus de Mendoza à Buenos Aires. Lors d’un contrôle de routine à La Paz, des gendarmes ont découvert dans ses bagages 18 contenants de poudre blanche. Bien qu’Acosta ait expliqué qu’il s’agissait de talc destiné à un usage personnel, les premiers tests ont prétendument révélé des traces de cocaïne. Il a alors été placé en détention, sans que sa famille en soit informée.
Malgré ses protestations, la substance a été envoyée à un autre laboratoire pour des analyses complémentaires. Pendant ce temps, Maximiliano Acosta a dû rester en prison, où il affirme avoir été privé de ses effets personnels. Sa famille, inquiète, a tenté de localiser son lieu de détention. « Nous avons appelé partout et demandé la liste des passagers, mais personne ne savait où il était. Pendant deux jours, nous sommes restés sans nouvelles », raconte sa mère.
Ce n’est qu’après 21 jours que les résultats des analyses ont confirmé que la poudre n’était que du talc. À sa libération, aucune excuse ne lui a été présentée. Abandonné sur une route de campagne, il a dû compter sur des automobilistes de passage pour rentrer chez lui.
Un porte-parole de la gendarmerie a qualifié l’incident d’« erreur honnête ». Patricia Bullrich, ministre de la Sécurité d’Argentine, a précisé : « Il n’y a eu aucune faille dans l’enquête. Le talc peut donner de faux positifs, mais jusqu’à confirmation, la détention était nécessaire. »
Acosta transportait ces 18 contenants de talc pour les vendre à Buenos Aires, espérant améliorer sa situation financière, a expliqué sa mère à la presse locale. Cette histoire souligne l’importance d’éviter de transporter des quantités inhabituelles de substances pouvant prêter à confusion.
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