(Lomé Actu) – La tragédie survenue dimanche soir à Dapaong, où une mère de famille a perdu la vie après avoir chuté de moto avant d’être écrasée par un poids lourd, relance le débat sur la sécurité des deux-roues au Togo. Dans cet accident, le mari et l’enfant de la victime ont été blessés, rappelant à tous la fragilité des motocyclistes face au trafic.
Mais une question revient souvent : qui court le plus de danger en cas d’accident, le conducteur ou le passager ?
Le conducteur : premier impacté
Le conducteur, installé à l’avant, est directement exposé aux chocs.
- En cas de collision frontale, il encaisse le premier l’impact.
- Les blessures touchent généralement la tête, la poitrine ou les membres supérieurs.
- Le risque de décès est élevé, surtout lorsque le port du casque est négligé.
Le passager : vulnérable aux chutes
Le passager, placé à l’arrière, échappe parfois au choc direct, mais il reste très vulnérable.
- Il peut être projeté violemment au sol.
- En cas de perte de contrôle, il risque de glisser ou de passer sous un véhicule.
- Lorsque c’est un enfant assis au milieu, la situation devient dramatique : il n’a ni stabilité, ni protection, et les conséquences sont souvent fatales.
Leçons à retenir
L’accident de Dapaong rappelle une réalité dure : le danger est partagé par tous les occupants de la moto. Si le conducteur subit souvent le premier choc, le passager n’est pas plus en sécurité.
Pour réduire les risques :
- Casque obligatoire pour chaque siège.
- Passager bien assis, avec les pieds sur les repose-pieds.
- Interdiction de transporter plusieurs passagers ou de coincer un enfant entre deux adultes.
Sur les routes togolaises, la vigilance reste la meilleure protection. Le drame de Dapaong en est une preuve douloureuse : un geste de sécurité, un choix de siège ou une ceinture bien attachée peuvent parfois sauver une vie.
