Le chef de la diplomatie togolaise, Prof. Robert Dussey, a réagi avec fermeté à une rumeur devenue virale sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué officiel publié le 7 octobre 2025, le ministre a catégoriquement démenti des accusations selon lesquelles son fils aurait été arrêté aux États-Unis avec douze (12) milliards de francs CFA.
Cette “fausse” information, diffusée dans une vidéo mise en ligne le 5 octobre par M. Sylvain Dodji Afoua, alias Egountchi Behanzin, a été jugée par le ministre comme une “attaque malveillante et calomnieuse” visant à nuire à son honneur et à celui de sa famille.
“Des allégations mensongères, diffamatoires et sans fondement”
Dans son communiqué, Robert Dussey a précisé qu’aucun membre de sa famille n’a fait l’objet d’une arrestation, d’une détention ou d’une procédure judiciaire, ni aux États-Unis ni ailleurs.
Il a qualifié les accusations de mensonges délibérés relevant de la dénonciation calomnieuse, des faits passibles de poursuites pénales au Togo.
« Ces affirmations sont fausses, diffamatoires et totalement dénuées de tout fondement », écrit-il.
« Je condamne avec la plus grande fermeté cette tentative malveillante de me nuire par la désinformation et la calomnie. »
Des poursuites judiciaires annoncées
Robert Dussey a confirmé avoir décidé d’engager sans délai des poursuites judiciaires contre Sylvain Dodji Afoua.
Il a également mis en garde les médias et utilisateurs de réseaux sociaux contre toute reprise de ces allégations, rappelant que la propagation de fausses nouvelles est une infraction pénale au regard de la législation togolaise.
Selon le ministre, la tolérance zéro sera appliquée à ceux qui diffuseraient ces mensonges, même par simple partage ou commentaire.
Le débat enfle sur les réseaux sociaux
Peu après la publication du communiqué, la réaction du ministre a suscité un débat intense sur X (Twitter).
Certains internautes ont salué la décision du ministre, estimant qu’il est temps de mettre un frein aux dérives numériques et aux rumeurs toxiques, tandis que d’autres ont exprimé du scepticisme ou ironisé sur l’affaire.
Mais une chose est sûre : cette affaire remet sur la table la question de la responsabilité des créateurs de contenus et des limites de la liberté d’expression à l’ère des réseaux sociaux.
Le communiqué

