Lomé Actu, 10 avril 2025—Les hépatites virales chroniques, en particulier les types B et C, continuent de poser un sérieux problème de santé publique au Togo. Les jeunes adultes, notamment ceux âgés de 18 à 35 ans, sont les plus touchés, avec un taux de prévalence pouvant atteindre 16 %, selon les chiffres du ministère de la Santé. Une statistique qui inquiète les professionnels du secteur.
Surnommées les « tueuses silencieuses », ces infections évoluent souvent sans symptômes visibles, jusqu’à l’apparition de complications graves comme la cirrhose ou le cancer du foie. Malheureusement, dans la majorité des cas, le diagnostic intervient à un stade trop avancé, rendant le traitement plus difficile et moins efficace.
Le professeur Aklesso Bagny, président de la Société togolaise d’hépato-gastroentérologie (SOTOHGEED), alerte sur le manque d’information du public : une méconnaissance qui contribue à la propagation de ces maladies.
Face à cette situation, les spécialistes appellent à renforcer les campagnes de dépistage précoce et à promouvoir une meilleure éducation sanitaire auprès de la population, notamment des jeunes. Se faire dépister à temps, c’est se donner la chance de mieux se soigner et de protéger les autre