Lomé Actu, le 7 avril 2025 – Le 18 mars dernier, l’institution dirigée par Jean-Claude Kassi Brou a rendu publique une nouvelle instruction réglementaire pour lutter contre les dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) .
Signée et publiée à Dakar, l’instruction N°002-03-2025 fixe désormais à 10 millions FCFA le seuil de déclaration obligatoire pour les transactions intracommunautaires en espèces ou en instruments négociables au porteur. Autrement dit, tout mouvement d’argent en liquide ou sous forme d’instruments financiers entre deux pays membres de l’UMOA, ou transitant par l’un d’eux, devra être déclaré auprès de l’Administration des Douanes compétente, dès lors qu’il atteint ou dépasse ce montant.
Des sanctions prévues par la BCEAO pour les contrevenants
Conformément à la loi uniforme adoptée par les États de l’UMOA dans le domaine de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, les contrevenants s’exposent à des sanctions pénales et administratives. Ces mesures vont de l’amende à la confiscation des fonds, voire à des poursuites judiciaires en cas de soupçon de financement d’activités criminelles ou terroristes.
Cette décision marque un tournant dans le contrôle des flux financiers au sein de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA).