Lomé Actu, 30 décembre 2024 – Au Cameroun, la perspective de la présidentielle de 2025 ne semble pas ouvrir de débat au sein du RDPC, le parti au pouvoir : Paul Biya reste présenté comme le candidat naturel à sa propre succession. C’est ce qu’a affirmé Jacques Fame Ndongo, ministre d’État et cadre influent du RDPC, dans une déclaration publique ce 29 décembre.
Dans un argumentaire structuré en sept points, empreint de termes comme « irréfragable » pour souligner la solidité de ses positions, Jacques Fame Ndongo s’appuie sur deux piliers principaux : la Constitution camerounaise et les statuts du RDPC. Selon lui, ces textes désignent sans ambiguïté Paul Biya, président du parti, comme le choix légitime pour l’élection à venir. Il rappelle également que la base militante a réitéré son soutien lors de l’anniversaire de la première prestation de serment du chef de l’État, le 6 novembre dernier.
Cette prise de position intervient en réponse à des voix critiques, telles que celle de l’archevêque de Douala, Samuel Kleda. Celui-ci a estimé, dans une interview, qu’une nouvelle candidature de Paul Biya ne serait pas réaliste, notamment en raison de son âge avancé, bientôt 92 ans.
Pour Jacques Fame Ndongo, cependant, l’essentiel repose sur la décision finale du président, qui reste maître de son choix. En l’absence d’un désistement officiel, l’hypothèse d’un huitième mandat semble se confirmer.
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