Lomé Actu, 12 mai 2025 –Depuis plusieurs années, les sels d’aluminium utilisés dans de nombreux anti-transpirants sont pointus du doigt. La principale cause est leur capacité à pénétrer facilement la peau et à s’accumuler dans les tissus mammaires. Plusieurs études ont soulevé l’hypothèse d’un lien possible avec le cancer du sein, sans parvenir à trancher de manière définitive.
Comment le reconnaître ?
Le sel d’aluminium peut apparaître sous différents noms: Chlorhydrate d’aluminium, Pentachlorohydrate d’aluminium et de zirconium, Chlorure d’aluminium Chlorydrex d’aluminium, Sesquichlorhydrate d’aluminium.
Des soupçons, mais aucune preuve formelle
Les sels d’aluminium sont utilisés dans les anti-transpirants pour bloquer temporairement les glandes sudoripares. Or, ces produits sont souvent appliqués près de la région mammaire. Certains chercheurs ont observé une concentration d’aluminium plus élevée dans les tissus du sein, précisément dans le quadrant supérieur externe, là où les cancers du sein sont les plus fréquents.
Ces observations ont nourri des hypothèses selon lesquelles l’aluminium, en se comportant comme un perturbateur endocrinien pourrait, favoriser des mutations cellulaires. Toutefois, à ce jour, aucune étude n’a prouvé de lien causal direct entre l’utilisation de déodorants contenant de l’aluminium et l’apparition d’un cancer du sein. Les agences sanitaires comme l’ANSES en France, l’EFSA dans la région Europe ou encore l’American Cancer Society appellent à la prudence mais n’ont pas émis d’interdiction.