Lomé Actu, 3 décembre 2024 – La Corée du Sud fait face à une annonce choc. Le président Yoon Suk Yeol a proclamé la loi martiale en réponse à ce qu’il qualifie de menaces émanant des « forces communistes nord-coréennes ». Voici les principaux points à retenir.
1. Une décision jugée exceptionnelle
Dans une allocution télévisée, le président Yoon a déclaré que cette mesure visait à « protéger la Corée du Sud libérale » des dangers attribués à Pyongyang. Selon ses propos, il s’agit d’éliminer les « éléments anti-étatiques » menaçant la sécurité nationale. Une telle déclaration reflète un contexte de tension croissante dans la péninsule coréenne.
2. Qu’est-ce que la loi martiale ?
La loi martiale suspend temporairement l’autorité civile pour la confier à l’armée. Cette mesure est souvent mise en œuvre dans des situations graves, comme des conflits armés ou des crises internes. Elle permet des restrictions sur les droits individuels, comme la liberté de mouvement ou de réunion, pour assurer le maintien de l’ordre.
3. Une décision critiquée à l’international
Bien que le gouvernement sud-coréen invoque des raisons de sécurité, cette déclaration a suscité des réactions divisées à l’étranger. Certains craignent une dérive autoritaire, tandis que d’autres appellent à une analyse prudente de la menace réelle posée par la Corée du Nord.