(Lomé Actu) – Onze ressortissants ouest-africains, dont trois Togolais, se trouvent encore détenus dans un camp militaire à Bundase, près d’Accra, après leur expulsion des États-Unis.
Selon l’AFP, ces personnes faisaient partie d’un groupe de 14 migrants renvoyés le 6 septembre 2025. Officiellement, les autorités ghanéennes avaient annoncé que tous avaient regagné leurs pays d’origine. Pourtant, trois expulsés ont confié à l’AP que la majorité du groupe est toujours bloquée au Ghana, dans des conditions de détention « terribles ».
Le groupe comprend : 4 Nigérians, 3 Togolais, 2 Maliens, 1 Gambien et 1 Libérien. À ce jour, seuls trois expulsés ont réellement rejoint leur pays : un Gambien et deux Nigérians.
Cette situation crée une confusion totale : les autorités ghanéennes affirment une version différente, parlant de 13 Nigérians et 1 Gambien.
Plusieurs expulsés décrivent des conditions brutales lors de leur vol vers Accra : menottes, camisoles de force, absence d’explications. L’un d’eux, un Togolais de 28 ans, affirme :
« Personne ne m’a dit pourquoi on m’expulsait ni où on m’envoyait ».
Ces renvois sont attribués au durcissement de la politique migratoire de Donald Trump, déjà critiquée par plusieurs ONG.