(Lomé Actu) – La quiétude de Sanguéra-Klémé, dans la banlieue nord de Lomé, a été brisée à l’aube du 3 octobre 2025 par un crime d’une rare violence. Selon la gendarmerie nationale, un homme de 42 ans, conducteur de taxi-moto, aurait assassiné sa propre mère à coups de machette.
Les faits se sont déroulés dans une maison modeste où le suspect vivait depuis quelque temps. D’après les premières informations, il souffrirait de troubles mentaux graves. L’enquête a révélé qu’il revenait des États-Unis, où il avait purgé dix années de prison pour agression physique, avant de s’installer à Sanguéra.
La gendarmerie, qui a rapidement interpellé le meurtrier présumé, a exprimé sa solidarité envers la famille éplorée et a appelé les citoyens à une vigilance accrue.
« Il est important de signaler tout comportement suspect ou tout signe de déséquilibre mental dans son entourage. La prévention passe par une vigilance collective », a souligné l’institution.
Ce fait divers tragique relance une question récurrente : celle de la prise en charge des malades mentaux au Togo. Faute d’infrastructures spécialisées et de moyens suffisants, beaucoup de personnes atteintes de troubles psychiatriques vivent livrées à elles-mêmes, souvent au péril de leur vie et de celle des autres.
La victime, Madame Amah, repose désormais à la morgue, tandis que son fils attend la suite de la procédure judiciaire. Un drame qui, au-delà de la violence, interroge la société sur ses failles et sur la nécessité d’un meilleur accompagnement psychologique et social.
