Lomé Actu, 26 Mai 2025 – La réponse n’a pas tardé. Après les accusations virulentes de Joseph Kabila contre le président Félix Tshisekedi, le parti au pouvoir en République démocratique du Congo a organisé une contre-offensive politique cinglante.
Lors d’un rassemblement au siège de l’UDPS à Kinshasa, son secrétaire général Augustin Kabuya a qualifié l’ancien président de « géniteur du M23 » et l’a rendu responsable de « 18 années de chaos ». Pour le parti présidentiel, Kabila, présenté comme un « homme du passé », n’a aucune légitimité pour critiquer l’actuel régime.
La scène a été soigneusement orchestrée : écrans géants, photos de victimes des répressions passées, et témoignages poignants ont servi à rappeler les heures sombres de l’ère Kabila. Le message est clair : l’ex-président n’a « rien à nous apprendre » sur la démocratie.
Dans la foulée, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a pris la parole à la télévision nationale, qualifiant les propos de Kabila de contradictoires et estimant qu’il n’a « rien à proposer pour l’avenir ». Pour lui, l’actuelle équipe est engagée à résoudre les problèmes hérités de l’ancien régime.