Lomé Actu, 07 février 2025 –Les lettres de fin de contrat ont déjà été envoyées. 135 Maliens, Nigériens et Burkinabè sont concernés. Leur nombre était de 130 au mois de juillet, mais des embauches, bien éphémères avaient ensuite été réalisées. Tous bénéficieront de l’équivalent de trois mois d’indemnités de salaire, auxquels s’ajouteront un mois par année d’ancienneté, avec un plafond de douze mois.
Ces dispositions n’ont pas fait l’objet de négociations : elles correspondent aux dispositions contenues dans les textes règlementaires de la Cédéao et dans les contrats eux-mêmes.
« Victimes d’une décision que nous n’avons pas prise »
Ni le Mali, ni le Niger, ni le Burkina n’ont communiqué officiellement sur ces fins de contrat pour le moment. RFI a également sollicité plusieurs fonctionnaires de la Cédéao issus de ces trois pays et qui devront donc bientôt quitter leur poste. Un seul a accepté de témoigner, sous couvert d’anonymat. Cadre de haut niveau, il ne soutient ni ne déplore clairement la sortie des trois pays : « je comprends la nécessité de réforme de la Cédéao, mais je m’interroge sur la pertinence de la sortie, surtout en l’absence de consultation des populations. »