Lomé Actu, 22 Juin 2025 – Le Moyen-Orient est à nouveau en ébullition après une offensive spectaculaire menée par les États-Unis contre un site stratégique du programme nucléaire iranien. L’attaque, survenue dans la nuit du 21 au 22 juin, a visé les installations de Fordo, une structure souterraine hautement sécurisée située près de Qom, en Iran.
Bien que le président Donald Trump n’ait donné que peu de détails sur l’arsenal déployé, plusieurs sources militaires évoquent l’utilisation probable de bombes anti-bunker GBU-57, conçues pour pénétrer profondément dans le sol. Pesant près de 13 tonnes, ces munitions sont capables de percer jusqu’à 60 mètres avant de détoner, une capacité spécifiquement adaptée à ce type de cible.
La frappe américaine survient dans un climat de tensions régionales exacerbées, marqué par les affrontements prolongés à Gaza, les agitations au Liban et les menaces constantes contre les forces américaines en Syrie et en Irak. Washington justifie cette opération comme une réponse directe aux menaces que ferait peser Téhéran sur la stabilité régionale et la sécurité de ses alliés.
Mais à New York, l’Organisation des Nations unies a vivement réagi. Le secrétaire général António Guterres a dénoncé « une dangereuse escalade militaire » et appelé les deux parties à « faire preuve de retenue » afin d’éviter un embrasement incontrôlable dans la région.
Plusieurs diplomates au Conseil de sécurité redoutent désormais une riposte iranienne et un élargissement du conflit à l’échelle régionale. Téhéran, de son côté, n’a pas encore officiellement répondu, mais les premières déclarations émanant du corps des Gardiens de la révolution évoquent « un acte de guerre qui ne restera pas sans réponse ».