Lomé Actu, 30 Juin 2025 – Le Global Security for Africa Research and Good Governance (GLOSARGG) a appelé la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) à intervenir d’urgence dans la crise qui s’aggrave au Togo.
Cet appel fait suite aux violentes manifestations de la semaine dernière, au cours desquelles au moins sept personnes ont été tuées et plus de 60 blessées. Les manifestants exigeaient la démission immédiate de Faure Gnassingbé, président du Conseil des ministres.
Les manifestations, qui ont eu lieu du jeudi 26 juin au samedi 27 juin, ont également mis en lumière les inquiétudes concernant la prétendue répression de la liberté d’expression par le gouvernement, l’aggravation des difficultés économiques et un récent amendement constitutionnel qui renforce les pouvoirs du président Gnassingbé et pourrait potentiellement lui permettre de rester en fonction indéfiniment.
Dans un communiqué daté du lundi 30 juin, GLOSARGG a condamné l’escalade de la violence et signalé des attaques contre des manifestants, avertissant que la situation pourrait déstabiliser la sous-région ouest-africaine au sens large.
La déclaration, signée par le secrétaire exécutif Francis Ahovi, stipule :
Au niveau régional, l’instabilité pourrait s’étendre aux pays voisins, le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso. La crise togolaise risque de devenir un vecteur de trafic d’armes, de déplacements de population et d’exploitation par les insurgés.