Lomé Actu, 15 avril 2025 – Une récente sortie de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) a suscité de nombreuses réactions. Ce regroupement politique, connu pour ses positions critiques envers le pouvoir, s’est à nouveau exprimé avec véhémence. Pourtant, au regard de l’évolution politique et institutionnelle du Togo, ces accusations paraissent en décalage avec la réalité des efforts de réforme et de consolidation de la démocratie.
Dans son communiqué, la DMP dénonce un « coup de force institutionnel » et accuse le président Faure Gnassingbé de vouloir s’accrocher au pouvoir. Ces propos, bien que spectaculaires, ne prennent pas en compte les avancées institutionnelles réalisées ces dernières années, notamment l’instauration d’un cadre de dialogue politique permanent, la modernisation du système électoral, ou encore l’amélioration du climat démocratique dans le pays.
Il est important de rappeler que sous la présidence de Faure Gnassingbé, plusieurs réformes majeures ont été engagées. La révision constitutionnelle adoptée récemment par l’Assemblée nationale s’inscrit dans une logique de continuité républicaine et de stabilité. Plutôt que de remettre en cause l’ordre démocratique, elle vise à renforcer les institutions et à offrir une nouvelle dynamique à l’exécutif tout en respectant la souveraineté du peuple togolais.
Au lieu de privilégier une confrontation systématique, certains acteurs politiques gagneraient à contribuer au débat démocratique avec responsabilité. Car si la critique est essentielle en démocratie, elle ne doit pas devenir un instrument de désinformation ou d’agitation politique. Dans un contexte régional marqué par l’instabilité, le Togo demeure un îlot de stabilité, grâce à une gouvernance réfléchie et soucieuse de la paix sociale.