(Lomé Actu) – Depuis que le procureur de la République, Mawama Talaka, a révélé l’existence de rencontres privées répétées entre l’ex-ministre des Armées, Marguerite Gnakadè, et le rappeur Aamron, la capitale bruisse de spéculations. Que se tramaient-ils derrière ces échanges ? Simple dialogue politique, rapprochement stratégique ou véritable préparation d’actions subversives ?
Les révélations du parquet
Dans sa conférence de presse, le procureur a indiqué que ces rencontres s’étaient tenues « à plusieurs reprises » au cours des dernières semaines. Elles sont présentées comme un élément clé du dossier, venant étayer l’accusation d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État. Pour le parquet, ces échanges privés s’inscriraient dans un « contexte subversif », sans toutefois livrer à ce stade la teneur précise des discussions.
Le rôle d’Aamron en question
Déjà connu pour ses prises de position critiques et son engagement public, Aamron se retrouve désormais au cœur d’une affaire d’État. Selon l’accusation, ses rencontres avec Mme Gnakadè dépasseraient la simple conversation politique. Placé sous contrôle judiciaire, il doit répondre d’outrage à l’autorité et de diffusion de fausses nouvelles.
Entre soupçons et spéculations
En l’absence de détails officiels sur le contenu des échanges, l’opinion publique s’interroge :
- Étaient-ce des réunions de soutien politique à l’ancienne ministre, devenue voix dissidente contre le pouvoir ?
- Des discussions stratégiques sur une éventuelle transition politique ?
- Ou encore des rencontres à caractère plus personnel, aujourd’hui relues sous l’angle de la suspicion ?
Une affaire encore en suspens
Pour l’instant, seules les déclarations du procureur éclairent ces mystérieuses rencontres. Le juge d’instruction devra déterminer si elles relèvent de la liberté d’opinion ou si elles constituent une menace réelle pour l’ordre public.