Lomé Actu, 09 décembre 2024 – Une nouvelle plainte au civil secoue l’industrie musicale. Jay-Z, légendaire rappeur et producteur, est accusé d’avoir violé une adolescente de 13 ans en compagnie de P. Diddy, également producteur influent et déjà inculpé pour trafic sexuel et extorsions. Les faits présumés remontent à l’année 2000, lors d’une soirée organisée après les MTV Video Music Awards.
La plainte affirme que les deux artistes auraient agressé la mineure à tour de rôle, en présence de témoins qui n’auraient rien fait pour intervenir.
Selon le dossier déposé le 8 novembre, l’agression aurait eu lieu dans un contexte festif à Hollywood, où Jay-Z et P. Diddy étaient des figures centrales. D’après les déclarations de la victime, P. Diddy aurait orchestré les faits tandis que Jay-Z l’aurait accompagné dans ses agissements. Ce dernier, cité dans une précédente version de la plainte comme « Célébrité A », a fermement nié les accusations. Dans un communiqué publié par sa maison de disques, il qualifie ces allégations de « tentative de chantage » et appelle à l’ouverture d’une procédure pénale pour faire éclater la vérité.
P. Diddy, déjà poursuivi dans plusieurs affaires de violences sexuelles, est décrit par certains plaignants comme un prédateur profitant de son influence pour exploiter ses victimes lors de soirées privées. L’un d’eux relate des abus remontant à 1998, dans les Hamptons, où le producteur aurait imposé un « rite de passage » à un mineur sous prétexte de lui ouvrir les portes de l’industrie musicale. Jay-Z, quant à lui, rejette catégoriquement les accusations et dénonce les méthodes de l’avocat Tony Buzbee, représentant des plaignants, l’accusant de vouloir obtenir un règlement financier rapide.
Le communiqué