(Lomé Actu) – À quelques jours de la rentrée, une rumeur a enflammé les discussions dans les familles : seuls les cahiers ornés de symboles nationaux — armoiries, devise ou hymne — seraient acceptés dans les écoles.
Face à la confusion, Donudénu Akpawu, directeur des ressources humaines du ministère de l’Éducation, a apporté un démenti ferme. Selon lui, « aucun cahier spécifique n’est obligatoire » et aucun élève ne sera renvoyé pour avoir utilisé des fournitures classiques. La circulaire du 14 août 2023, souvent mal interprétée, ne fait que recommander la promotion de l’identité nationale, sans caractère contraignant.
Quand la rumeur nourrit le commerce
La polémique a toutefois révélé une dérive : certains commerçants ont profité du flou pour écouler de prétendus « cahiers officiels » à des prix gonflés, ajoutant une charge financière aux parents déjà éprouvés par les dépenses de rentrée.
Le ministère rappelle donc que les familles gardent une liberté totale dans le choix des cahiers. De son côté, la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani, a assuré que les stocks de fournitures sont suffisants et que les prix resteront globalement stables, voire en légère baisse.
Une rentrée sous le signe de l’apaisement
Au-delà de la polémique, cette affaire souligne l’importance d’une communication claire pour éviter que de simples recommandations ne deviennent des contraintes inventées. Pour l’heure, les autorités se veulent rassurantes : la rentrée scolaire se fera dans la sérénité, et tous les cahiers restent valables.