Lomé Actu, 20 mars 2025 – L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a vivement dénoncé la promulgation de la nouvelle Constitution, qu’elle considère comme une manœuvre autoritaire visant à centraliser le pouvoir entre les mains d’un Président du Conseil non élu.
Une concentration du pouvoir inquiétante
Lors de sa conférence de presse, le parti d’opposition a critiqué les articles 50 et 54 du nouveau texte, pointant du doigt une militarisation de l’exécutif et un affaiblissement du rôle du Président de la République ainsi que du contrôle parlementaire.
« Ce texte marque une tentative évidente d’imposer une dictature prolongée sous couvert de réformes institutionnelles », ont déclaré les dirigeants de l’ANC.
Un appel à la résistance populaire
Pour marquer son opposition, le parti a annoncé un meeting de mobilisation prévu le 23 mars à Akassimé.
« NO PASARÁN ! » ont-ils martelé, affirmant leur détermination à défendre la démocratie face à ce qu’ils considèrent comme une menace directe pour les libertés et la souveraineté du peuple togolais.
Les prochaines semaines s’annoncent décisives alors que la contestation contre cette réforme prend de l’ampleur.