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Togo : Marguerite Gnakadé libérée mais …

Marguerite Gnakadé : « Le Togo s’endette, mais le peuple s’appauvrit »

(Lomé Actu) – Arrêtée dans la matinée du mercredi 17 septembre à son domicile de Tokoin Solidarité, à Lomé, l’ancienne ministre des Armées, Marguerite Gnakadé, a finalement été reconduite chez elle dans la soirée. Mais loin de retrouver une liberté totale, elle vit désormais sous l’œil attentif des forces de sécurité.

Un domicile sous contrôle

Selon des témoins, le quartier de Tokoin Solidarité reste bouclé par un important dispositif sécuritaire. Des véhicules de la gendarmerie et de la police sont visibles aux alentours, et l’accès au domicile de l’ex-ministre est strictement surveillé.
Une présence qui alimente les spéculations : Marguerite Gnakadé est-elle désormais placée en résidence surveillée ?

Un dossier sensible

Depuis plusieurs mois, l’ancienne ministre des Armées s’était illustrée par des critiques virulentes contre le pouvoir, dénonçant ce qu’elle qualifiait de dérive autoritaire et appelant ouvertement à la démission du président Faure Gnassingbé.
Les autorités la soupçonnent d’entretenir des connexions avec des figures de l’opposition en exil et d’avoir tenté d’inciter à la désobéissance au sein des forces armées. Certaines sources évoquent même des actes susceptibles de menacer la stabilité de l’institution militaire.

Une enquête toujours en cours

Son interpellation, suivie de son transfert à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), visait à l’auditionner dans le cadre d’une enquête pour atteinte à la sûreté de l’État.
Le fait qu’elle ait été ramenée chez elle sous escorte laisse penser à une mesure provisoire, sans doute pour des raisons liées à l’enquête en cours. Mais pour l’instant, aucune communication officielle ne précise si elle se trouve formellement en résidence surveillée ou sous contrôle judiciaire.

Entre droit et politique

L’affaire Gnakadé prend une tournure de plus en plus politique. Son arrestation avait déjà suscité de vives réactions, notamment du mouvement M66, qui a donné un ultimatum de 72 heures au gouvernement pour obtenir sa libération, et du Front Touche Pas À Ma Constitution (FTPMC), qui dénonce une « arrestation arbitraire ».

Désormais, sa situation de « liberté surveillée » alimente les interrogations : s’agit-il d’une stratégie d’apaisement de la part des autorités, ou d’une nouvelle manière de museler une voix dissidente tout en évitant l’image d’une détention prolongée ?

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