(Lomé Actu) – Au Togo, le temps presse pour une partie du corps médical. Un collectif de syndicats et d’organisations professionnelles de la santé vient de fixer une date butoir au 1er décembre 2025 : passé ce délai, tout médecin ou infirmier non agréé risque une interdiction pure et simple d’exercer.
Cette mesure ne constitue pas une nouveauté, mais l’application stricte du Code de la santé togolais, qui rend obligatoire l’inscription auprès d’un ordre professionnel. Le Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-parole du collectif, rappelle que cette exigence vise à « responsabiliser les praticiens et améliorer la qualité des soins ».
- Les médecins doivent figurer sur le registre du Conseil de l’Ordre (loi 2004-019).
- Les pharmaciens et chirurgiens-dentistes sont concernés par des lois similaires (2004-017 et 2004-018).
- Les infirmiers et techniciens sont, en attendant la création d’un ordre officiel, invités à adhérer à des associations professionnelles reconnues, avec obligation de cotisation.
L’enjeu dépasse la régularisation administrative : il s’agit, selon le collectif, de garantir la représentation, la protection des droits des professionnels et une meilleure gouvernance hospitalière. Un défi crucial alors que la population togolaise réclame des services de santé plus fiables et mieux encadrés.
