(Lomé Actu) – Depuis le 28 août 2025, une information relayée par la plateforme CyberAlert Côte d’Ivoire agite la sphère numérique : un pirate informatique, se présentant sous le pseudonyme BIGBROTHER, aurait proposé sur le Dark Web la vente d’un accès administrateur aux systèmes du gouvernement togolais.

Selon la publication, cet accès permettrait de lire, modifier ou supprimer des données sensibles, mais aussi de désactiver certains services numériques de l’État. Le prix évoqué serait de 1 000 dollars en Monero (XMR), une cryptomonnaie réputée difficile à tracer.

Une menace potentielle mais non confirmée
À ce stade, aucune source officielle togolaise n’a confirmé ni démenti cette annonce. Il est donc impossible de savoir si l’offre publiée sur le Dark Web correspond à une intrusion réelle ou s’il s’agit d’une tentative d’arnaque, fréquente dans ces espaces clandestins.
Pour plusieurs experts, la simple mise en vente d’un tel accès, même sans preuve tangible, représente déjà un signal d’alerte. Si l’information s’avérait fondée, elle poserait un sérieux risque de sécurité nationale, avec la possibilité de fuite de données, de paralysie de services publics ou encore de chantage numérique.
Les enjeux de la cybersécurité
Face à ce type de menaces, les spécialistes recommandent aux États de renforcer leurs dispositifs de protection, notamment à travers :
- la mise en place d’authentifications renforcées (2FA),
- des audits réguliers de sécurité,
- la formation continue des agents publics,
- et une veille active du Dark Web.
En attente d’une réaction officielle
Pour l’heure, les autorités togolaises n’ont pas communiqué sur cette affaire. En attendant, la prudence reste de mise : entre véritable fuite de données et opération d’intimidation numérique, l’incertitude demeure.
