Lomé Actu, 7 mai 2025 – Le président du Conseil Faure Gnassingbé a reçu ce mardi une délégation de haut niveau de la Banque mondiale. Au cœur des échanges : croissance économique, investissements privés et efficacité de l’action publique.
Dans un contexte mondial incertain, le Togo affine sa stratégie de développement. Faure Gnassingbé a partagé, lors d’une rencontre officielle, sa vision pour booster la croissance du pays. Face à lui, trois poids lourds de la Banque mondiale : Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ; Indermit Gill, premier vice-président et économiste en chef ; et Ethiopis Tafara, vice-président Afrique de la Société financière internationale (SFI).
Trois priorités claires pour le Togo
Le président du conseil a présenté sa feuille de route économique articulée autour de trois axes :
- Attirer plus d’investissements privés, locaux comme étrangers.
- Optimiser le fonctionnement de l’administration publique.
- Augmenter les investissements publics, notamment dans les secteurs sociaux comme l’éducation et la santé.
Une vision saluée par la Banque mondiale, qui voit en elle une réponse cohérente aux défis économiques régionaux.
Objectif : plus de 6 % de croissance
« Le Togo a une stratégie solide. Nous avons bon espoir qu’il puisse atteindre une croissance au-delà de 6 à 7 % », a affirmé Indermit Gill, qui s’est dit confiant malgré les tensions internationales.
La Banque mondiale promet d’aligner davantage ses projets sur les priorités togolaises.
Le secteur privé, un moteur clé
Côté SFI, le ton est à l’engagement. Ethiopis Tafara a salué la vision présidentielle et annoncé un appui renforcé aux PME, au numérique, à la logistique et aux chaînes de valeur agricoles.
« Nous allons intensifier notre accompagnement, avec des projets alignés sur les besoins du pays », a-t-il indiqué.
Une visite stratégique à Lomé
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’atelier Africa WBG LEADS, organisé à Lomé. L’initiative vise à améliorer l’évaluation des projets de développement en Afrique de l’Ouest et du Centre, avec un accent particulier sur l’agriculture, l’éducation des filles, l’accès à l’eau et à l’énergie.
Pour les autorités togolaises, ce dialogue est une nouvelle preuve du partenariat solide avec les institutions internationales. Il s’agit désormais de traduire cette convergence de vues en résultats concrets sur le terrain.