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“Tout ce que fait l’ONU, c’est écrire des lettres sans suite”, Voici les 6 choses à retenir du discours humiliant de Trump lors de l’Assemblée générale

“Tout ce que fait l’ONU, c’est écrire des lettres sans suite”, Voici les 6 choses à retenir du discours humiliant de Trump

(Lomé Actu) – Mardi, Donald Trump est monté à la tribune de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies. Entre pannes techniques, attaques contre l’institution et tirades improvisées, le président américain a transformé ce rendez-vous diplomatique en un spectacle déroutant. Voici ce qu’il faut en retenir :

1. Un démarrage chaotique, symbole du reste

À peine arrivé, Trump a annoncé que son prompteur ne fonctionnait pas. “Au moins, je parlerai avec le cœur”, a-t-il ironisé, visiblement contrarié. Ce détail technique est vite devenu le symbole d’un discours décousu, marqué par des digressions et des piques, bien loin de la sobriété habituellement attendue à l’ONU.

2. Une leçon de morale sur l’immigration

Trump a passé une large partie de son intervention à critiquer les politiques migratoires européennes. Selon lui, l’ONU “finance une attaque contre l’Occident” en encourageant une immigration incontrôlée. “Si vous laissez entrer des gens que vous ne connaissez pas, avec qui vous n’avez rien en commun, votre pays est condamné”, a-t-il martelé.
Il a présenté sa propre politique de détention et d’expulsion comme un modèle, assurant que les flux migratoires s’étaient taris uniquement grâce à sa fermeté. Le ton était celui d’un avertissement, voire d’un sermon, adressé à l’Europe : “Vous voulez être gentils et politiquement corrects, mais vous détruisez votre héritage.”

3. Le climat qualifié de “plus grande escroquerie du siècle”

Autre cible : la lutte contre le changement climatique. Trump a tourné en ridicule les prédictions scientifiques, affirmant qu’elles avaient toutes été fausses. Pour lui, la transition verte n’est pas une solution, mais un piège qui enrichit les pays en développement tout en affaiblissant les économies occidentales.

“Ces politiques insensées ne sauvent pas l’environnement, elles déplacent simplement l’industrie vers les pays pollueurs”, a-t-il déclaré, qualifiant les défenseurs du climat de “stupides”. À rebours de la quasi-totalité de la communauté scientifique, Trump a préféré dépeindre la transition énergétique comme une “arnaque mondiale” plutôt qu’un enjeu vital.

4. Ukraine et Gaza : peu de substance, beaucoup de contradictions

Alors que le monde attendait des annonces sur l’Ukraine et Gaza, Trump a surtout botté en touche. Sur le conflit israélo-palestinien, il a dénoncé l’idée d’un État palestinien, qu’il considère comme une “récompense pour le Hamas”. Sur l’Ukraine, il a reconnu que la paix était “plus difficile que prévu”, rejetant la faute sur l’Europe pour ses achats de gaz et de pétrole russes.

Mais après son discours, son ton a changé. En marge de l’Assemblée, il a encouragé l’Ukraine à reprendre “toutes ses frontières originelles” et affirmé que la Russie était en “grandes difficultés économiques”. Un double langage qui entretient la confusion : veut-il pousser Kiev à négocier ou l’inciter à reconquérir son territoire ?

5. L’ONU tournée en ridicule

Trump a utilisé deux incidents — un escalator en panne et son prompteur défectueux — pour ridiculiser l’ONU. “Voilà ce que j’ai eu ici : un mauvais escalator et un mauvais prompteur”, a-t-il lancé, déclenchant quelques rires jaunes. Mais derrière la boutade, c’est l’institution elle-même qu’il a attaquée.

Il a dénoncé une organisation “inutile”, réduite selon lui à “écrire des lettres sans effet”. Ce n’est pas la première fois qu’il exprime son mépris : par le passé, il a déjà coupé des financements et retiré les États-Unis de plusieurs agences onusiennes. Son discours de mardi s’inscrit dans la même logique : discréditer l’ONU plutôt que la renforcer.

6. Un ton narcissique et méprisant

Tout au long de son intervention, Trump a multiplié les autopromotions. “Je suis très bon dans ce domaine. Vos pays vont droit en enfer”, a-t-il lâché en parlant de l’immigration. Il a aussi attaqué Joe Biden, son prédécesseur et rival, cité six fois dans son discours, plus que certains dossiers internationaux brûlants.

L’ambiance dans la salle contrastait avec celle de 2018, quand il avait été ouvertement moqué. Cette fois, les délégations sont restées silencieuses, entre malaise et indifférence. Pas d’applaudissements, peu de réactions : comme si le monde avait appris à écouter Trump sans vraiment y croire.

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