Lomé Actu, 21 mars 2025 – L’opposition togolaise hausse le ton contre la réforme constitutionnelle qui instaure la Ve République. Jeudi, 12 partis et organisations de la société civile ont signé une déclaration exigeant une transition politique, dénonçant un « coup d’État constitutionnel ».
Un rejet unanime de la réforme
Les signataires, parmi lesquels le CAR, la CDPA et la DMP, contestent la suppression de l’élection présidentielle au suffrage universel. « Toute modification du mode d’élection du président doit passer par un référendum », rappellent-ils.
Un appel à la mobilisation
Les partis appellent à une résistance nationale et préviennent d’un vide juridique à compter du 4 mai 2025, date de fin du mandat de Faure Gnassingbé. Ils exhortent la population, les syndicats et la diaspora à se mobiliser contre cette réforme.
Vers des assises nationales ?
Les opposants réclament une transition et la tenue d’assises nationales inclusives. Un meeting est prévu le 23 mars à Akassimé pour amplifier la contestation.