Lomé Actu, 27 novembre 2024 – Mardi 26 novembre, la Cour des comptes ivoirienne a inauguré son nouveau siège à Abidjan. Cet événement marque une étape importante pour l’institution, qui renforce ainsi son rôle dans le contrôle des finances publiques. Voici trois faits essentiels à retenir.
1. Un symbole de maturité institutionnelle
Pour Kanvali Diomandé, président de la Cour des comptes, ce nouveau bâtiment incarne la volonté politique et l’engagement de l’institution envers la redevabilité financière. Créée en 1961 comme Chambre des comptes, elle est devenue en 2018 une institution supérieure, affirmant son indépendance et son importance dans la gouvernance publique.
2. Une collaboration renforcée avec la France
Inspirée par le modèle français, la Cour des comptes ivoirienne bénéficie d’un partenariat avec son homologue en France. Des magistrats et greffiers ont été formés grâce à cet échange. Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes française, a réaffirmé l’engagement à poursuivre cette coopération, notamment à travers la numérisation et l’intelligence artificielle.
3. Un rôle clé dans la transparence des finances publiques
La Cour des comptes ivoirienne s’illustre régulièrement par ses rapports, dont celui publié en début d’année sur les incohérences dans la gestion des droits et taxes liés aux cartes d’identité et passeports. Ce type de travaux confirme son rôle central dans la promotion de la transparence financière et la bonne gouvernance.
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