Lomé Actu, 31 janvier 2025 – Le 29 septembre 2024, une violente attaque a marqué la rencontre citoyenne organisée au siège de la CDPA. Cette rencontre, animée par le député Guy Marius Sagna, représentant du Sénégal au parlement de la CEDEAO, a été brutalement interrompue par des individus armés. Ces derniers, après avoir commis leur forfait, se sont repliés malgré l’intervention d’une patrouille de la gendarmerie arrivée quelques minutes plus tard.
Un lourd bilan
Cette attaque préméditée a entraîné des blessures graves parmi les participants, notamment plusieurs députés et activistes présents. Parmi eux figuraient Guy Marius Sagna, Kafui Adjamagbo-Johnson, et bien d’autres acteurs politiques et citoyens. En plus des blessures, des vols de matériel, y compris des ordinateurs, téléphones, et une importante somme d’argent, ont été signalés. Certains documents appartenant à Guy Marius Sagna ont été retrouvés dans un hôtel abandonné à proximité du lieu de l’agression.
Une enquête au point mort
Malgré l’annonce rapide d’une enquête par les autorités, aucun résultat tangible n’a été publié quatre mois après les faits. La police a mené des investigations initiales et auditionné plusieurs témoins en octobre 2024, mais depuis, le silence règne. Cette lenteur et ce manque de transparence suscitent des interrogations sur la volonté réelle des autorités à faire la lumière sur cette affaire.
Une situation alarmante
La DMP (Dynamique pour la Majorité du Peuple) dénonce fermement cette inaction, rappelant que des enquêtes similaires liées à des violences contre des opposants politiques ont souvent été bâclées ou étouffées. L’organisation condamne l’impunité récurrente et appelle à des mesures urgentes pour protéger les citoyens et garantir la justice.
Dans un contexte de tensions politiques et sociales, la DMP demande également des garanties pour que les enquêtes soient menées avec rigueur et transparence, afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions de l’État.
Un appel à la justice
« L’agression du 29 septembre 2024 ne restera pas impunie », affirme la DMP dans son communiqué, exigeant des réponses claires et des sanctions exemplaires contre les auteurs de cette attaque.