Lomé Actu, 07 février 2025 – Le Secrétaire général de l’ONU appelle à la médiation pour mettre fin à la crise du M23 en RDC, soulignant la nécessité d’un soutien international pour la paix.
La crise dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) a pris une nouvelle tournure après la prise de la ville de Goma par le groupe armé M23. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé l’urgence de mettre fin à ce conflit dévastateur, en appelant à une action collective pour la paix.
Le M23, soutenu par des allégations de soutien rwandais, a intensifié ses attaques, provoquant des milliers de victimes et le déplacement de centaines de milliers de personnes. Guterres a insisté sur le fait qu’il n’y a pas de solution militaire et que la médiation internationale est essentielle pour résoudre cette crise.
Guterres a souligné que la situation en RDC est “à un moment charnière”. Lors d’un point de presse à New York, il a insisté sur le besoin urgent de “mettre un terme à cette crise”, avec une mobilisation internationale en faveur de la paix. Il a appelé à un rôle constructif des pays voisins, de l’Union africaine et des Nations Unies pour faire avancer la médiation et favoriser un règlement pacifique du conflit.
La situation à l’est de la RDC est complexe, impliquant des tensions ethniques et géopolitiques. Les relations entre la RDC et le Rwanda sont tendues, Kinshasa accusant Kigali de soutenir activement le M23 pour exploiter les ressources naturelles de la région, une accusation que le Rwanda rejette fermement.
La réponse internationale à la crise se renforce avec la convocation d’un sommet en Tanzanie, réunissant les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ce sommet vise à discuter des solutions pour apaiser la violence croissante dans la région.
En parallèle, un sommet de l’Union africaine se tiendra à Addis-Abeba, où cette crise sera également au centre des débats. Guterres a réitéré la nécessité de faire respecter la souveraineté de la RDC et d’honorer les engagements des signataires de l’Accord-cadre pour la paix. Il a insisté sur le fait que la paix ne viendra pas de la guerre, mais d’un engagement sincère de toutes les parties impliquées.