Lomé Actu, 16 janvier 2025 – Après plusieurs semaines de négociations intenses, Israël et le Hamas ont convenu d’une trêve à Gaza et d’un accord pour la libération des otages. Ces discussions ont été menées avec la médiation du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte.
Une percée diplomatique après des mois de tensions
Dans un communiqué, le président Joe Biden a annoncé :
“Après de nombreux mois de diplomatie intensive, les États-Unis, aux côtés de l’Égypte et du Qatar, ont permis à Israël et au Hamas de parvenir à un accord. Cet accord mettra fin aux combats à Gaza, permettra l’acheminement d’une aide humanitaire essentielle aux civils palestiniens et réunira les otages avec leurs familles après plus de 15 mois de captivité.”
Ces négociations se sont intensifiées à Doha ces dernières semaines, avec la présence de Brett McGurk, conseiller principal du président Biden pour le Moyen-Orient, et une coordination étroite avec l’équipe de Donald Trump. Dimanche dernier, le président Biden a échangé directement avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour finaliser cet accord.
Les familles des otages réclamaient des réponses
En Israël, les familles des quelque 100 otages capturés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a causé la mort de plus de 1 200 personnes, ont organisé des rassemblements réguliers pour demander la libération de leurs proches.
Cependant, selon les forces de défense israéliennes, environ un tiers des otages auraient perdu la vie.
Dans un communiqué, les familles des otages américains ont exprimé leur soulagement :
“Nous sommes profondément reconnaissants qu’un accord ait enfin été conclu pour ramener nos proches à la maison. Cela fait 467 jours que nos familles souffrent dans des conditions inhumaines. Nous remercions le président Biden, le président élu Trump et leurs équipes pour leurs efforts constructifs.”
Des pertes humaines dévastatrices à Gaza
Depuis le début du conflit, plus de 46 000 Palestiniens ont perdu la vie dans des frappes israéliennes, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza. La majorité de la population gazaouie a été déplacée et vit désormais dans des camps de réfugiés, dans des conditions extrêmement précaires.
Un espoir pour la paix ?
Cet accord représente une avancée significative dans la gestion de ce conflit, mais de nombreuses incertitudes demeurent quant à sa mise en œuvre et à sa durabilité. Il reste à voir si cette trêve et cet échange d’otages pourront amorcer un processus plus large de résolution des tensions entre Israël et le Hamas.