Lomé Actu, 26 décembre 2024. Une vaste opération menée par la Direction des établissements privés et professions sanitaires (DEPPS) a conduit à la fermeture de plus de 150 cliniques clandestines à travers plusieurs régions ivoiriennes. Ces établissements, jugés non conformes, présentaient des risques graves pour la santé publique en raison de manquements aux normes réglementaires.
Des infractions alarmantes mises en lumière
Les inspections, réalisées dans les régions du Gbêkê, du Loh Djiboua, du Bélier, de San-Pedro et de la Nawa, ont révélé des défaillances majeures : absence d’autorisations légales, conditions d’hygiène précaires, et personnels non qualifiés. Selon les autorités, ces manquements représentaient une menace directe pour la sécurité des patients.
Des risques pour les patients et la santé publique
Le Dr Ange Gnoukpoho, représentant de l’Ordre des Médecins, a souligné la gravité de la situation : « Ces cliniques mettent en péril la vie des patients avec des pratiques irresponsables. » Un autre expert a dénoncé l’utilisation d’équipements vétustes et de médicaments périmés, qualifiant ces établissements de « dangers potentiels pour la population ».
Un objectif national ambitieux
En parallèle des fermetures, 23 cliniques ont reçu des mises en demeure pour régulariser leur situation. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale « Zéro clinique illégale d’ici 2025 », visant à offrir à tous les Ivoiriens des soins de santé conformes et sécurisés. Déjà, en novembre dernier, une centaine d’établissements similaires avaient été fermés dans d’autres régions du pays.
Les autorités, en collaboration avec les structures locales, veillent à l’application rigoureuse de ces mesures, marquant une étape clé dans la lutte contre les établissements de santé clandestins.