Lomé Actu, 07 janvier 2025 – Après l’annonce de la démission de Justin Trudeau, Donald Trump a réagi sur sa plateforme Truth Social en suggérant une idée controversée : fusionner le Canada avec les États-Unis.
Une proposition inattendue
L’ancien président américain a affirmé que de nombreux Canadiens apprécieraient de devenir le “51ᵉ État” des États-Unis. Selon lui, cette unification permettrait de réduire les déficits commerciaux et de supprimer les subventions nécessaires à la stabilité économique du Canada. “Justin Trudeau le savait et a démissionné”, a déclaré Trump. Il a ajouté que cette fusion éliminerait les droits de douane, réduirait les taxes et garantirait une sécurité totale face aux menaces potentielles des navires russes et chinois.
Une situation délicate pour le Canada
La démission de Trudeau soulève des questions sur la capacité du Canada à gérer les relations avec l’administration Trump. Alors que ce dernier menace d’imposer des droits de douane de 25 % sur les importations canadiennes dès son retour au pouvoir, le départ de Trudeau fragilise davantage la position de son pays.
Le Premier ministre sortant a annoncé qu’il resterait en fonction jusqu’à la désignation de son successeur, mais cette période de transition pourrait affaiblir le Canada dans les négociations à venir, selon David MacNaughton, ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis. “Lorsqu’on annonce son départ, son pouvoir et son influence s’évanouissent presque immédiatement”, a-t-il expliqué.
Une décision critiquée
Pour Xavier Delgado, analyste au Wilson Center, ce départ intervient à un moment critique. “Dans le contexte des relations Canada-États-Unis, cette annonce semble mal calculée. Elle laisse le Canada vulnérable face aux éventuelles mesures de Trump”, a-t-il souligné.
Cette situation crée une incertitude majeure pour le Canada, à la fois sur le plan économique et diplomatique, alors que les menaces de sanctions commerciales se précisent de la part de son plus grand partenaire économique.