Lomé Actu, 10 janvier 2025 – Lors d’une conférence de presse précédant l’Open d’Australie, Novak Djokovic a brièvement abordé une affaire qui remonte à janvier 2022, époque où il avait été placé en détention au Park Hotel de Melbourne avant son expulsion du pays. Le joueur serbe a déclaré avoir souffert de problèmes de santé après son séjour, qu’il attribue à une intoxication alimentaire présumée.
Des déclarations troublantes
Dans une interview accordée au magazine GQ, Djokovic a confié qu’il avait commencé à se sentir mal dès son retour en Serbie.
“J’ai découvert que la nourriture de cet hôtel contenait des niveaux très élevés de métaux lourds comme le plomb et le mercure. Cela ne pouvait venir que de ce que j’ai consommé sur place”, a-t-il affirmé.
Interrogé à ce sujet en conférence de presse, le tennisman a préféré rester discret.
“Je ne souhaite pas m’étendre sur ce sujet. Ceux qui veulent en savoir davantage peuvent lire l’interview”, a-t-il déclaré, ajoutant vouloir concentrer son énergie sur le tournoi à venir.
Des symptômes persistants
Dans le même entretien, Djokovic a décrit les symptômes ressentis après son séjour :
“Cela a commencé comme une grippe légère, mais avec le temps, cela m’a plongé dans un état dépressif. Ces épisodes se sont répétés, ce qui m’a poussé à réaliser des tests toxicologiques.”
Un porte-parole du ministère australien de l’Intérieur, sollicité par GQ, a refusé de commenter cette affaire, invoquant des raisons de confidentialité.
Un hôtel déjà controversé
Le Park Hotel de Melbourne, où Djokovic avait été placé en isolement, avait déjà fait l’objet de critiques sévères. Utilisé pour accueillir des réfugiés et des voyageurs en quarantaine, l’établissement avait été qualifié de “horrible” par la mère du joueur, Dijana Djokovic. “Le logement était sale, infesté d’insectes, et la nourriture était immangeable”, avait-elle dénoncé à l’époque.
L’hôtel avait également été désigné comme “infâme” par le président serbe Aleksandar Vucic, ajoutant à la polémique entourant la situation du joueur en janvier 2022.
Avec cette nouvelle déclaration, Djokovic relance un débat sur les conditions de détention et les traitements reçus dans ce type d’établissements.