Lomé Actu, 1er août 2025 – Invité sur la chaîne France 24, le ministre togolais des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, a tenu à clarifier la position de son gouvernement sur les libertés fondamentales dans le pays, au moment où des organisations internationales pointent du doigt la situation des droits humains au Togo.
Face aux critiques, le ministre dénonce ce qu’il qualifie de « fausse crise », construite selon lui par certains acteurs animés par un agenda politique caché. Ces derniers chercheraient à semer le trouble dans le pays en diffusant une image erronée d’un Togo répressif et autoritaire.
« Aucun droit n’est bafoué », a-t-il affirmé. « Les libertés publiques sont bel et bien garanties. » Interrogé directement sur le droit de manifester, Pacôme Adjourouvi a répondu sans détour : « Bien sûr, Madame, les citoyens ont le droit de manifester. »
S’il reconnaît que certaines manifestations peuvent être interdites, le ministre assure que ces décisions répondent à des impératifs de sécurité ou de préservation de la paix sociale. Une position qui contraste avec les images régulièrement relayées de cortèges empêchés ou dispersés, parfois dans la violence.
D’après lui, des appels lancés depuis l’étranger inciteraient à la confrontation directe avec les forces de l’ordre et à la déstabilisation des institutions. Une instrumentalisation politique qu’il condamne fermement.
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