Le gouvernement de transition malien a annoncé la radiation de onze officiers des forces armées, dont deux généraux de brigade, Abass Dembélé et Néma Sagara, accusés de complot contre la transition dirigée par le général Assimi Goïta.
Les décisions, rendues officielles par décrets et arrêtés ministériels publiés le 8 octobre, font suite à des enquêtes internes menées entre le 30 septembre et le 6 octobre 2025.
Selon des sources militaires, ces exclusions visent à « préserver la stabilité de la transition ». En août dernier, plus d’une trentaine de soldats avaient déjà été arrêtés pour des faits similaires, signe d’un climat de méfiance persistant au sein de l’armée depuis le coup d’État de 2020.
Cette nouvelle purge confirme la tension au sommet de l’appareil sécuritaire malien, à un moment où le pays fait face à de multiples défis : insécurité, isolement diplomatique et transition politique fragile.
