Lomé Actu, 7 janvier 2025 –Le 28 décembre 2024, plusieurs détenus avaient bénéficié d’une grâce présidentielle, une mesure symbolique souvent perçue comme un geste d’humanisme et de réconciliation sociale. Cependant, moins d’une semaine plus tard, le 3 janvier 2025, deux des bénéficiaires de cette grâce se retrouvent à nouveau incarcérés à la prison civile de Lomé dénonce l’ASVITTO.
Un cercle vicieux de précarité et de désespoir
Les profils de ces individus révèlent une réalité sociale préoccupante. Ce sont des laissés-pour-compte, des jeunes désœuvrés, prisonniers d’un état de nécessité permanent pour leur survie. Leur réincarcération illustre un problème systémique : le manque de solutions sociales et économiques pour les aider à se réinsérer dans la société après leur libération.
Ces jeunes, souvent victimes de marginalisation, passent de cellules surpeuplées à une liberté illusoire pour y retourner peu après, piégés par un cycle qu’ils ne peuvent briser seuls.