Lomé Actu, 31 Juillet 2025 – Un rapport des Nations Unies publié récemment accuse le mouvement rebelle M23 d’avoir tué au moins 169 civils au début du mois de juillet en République démocratique du Congo. L’organisation qualifie ces actes de massacre ciblé, visant essentiellement des paysans dans des zones rurales.
Le Bureau conjoint des droits de l’homme de l’ONU affirme que les exécutions ont commencé le 9 juillet. En réponse, les chefs du M23, qui bénéficieraient du soutien du Rwanda selon plusieurs rapports internationaux, dénoncent une « campagne de désinformation » mais n’écartent pas l’ouverture d’une enquête.
Cette révélation intervient dans un climat déjà tendu. En juin, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme avait déjà accusé l’armée congolaise, certaines milices alliées et le M23 d’exactions pouvant être qualifiées de crimes de guerre.
Pendant ce temps, des pourparlers de paix sont en cours à Doha, au Qatar, entre les représentants du gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23. Ces négociations, facilitées par les États-Unis après un rapprochement entre Kinshasa et Kigali, visent un accord de paix attendu pour le 18 août.