Lomé Actu, 4 décembre 2024 – En Afghanistan, les femmes subissent une nouvelle interdiction qui restreint davantage leur accès à l’éducation. Les autorités talibanes ont ordonné l’arrêt des formations en soins infirmiers et en obstétrique pour les femmes, selon des responsables d’instituts de formation. Une décision qui soulève inquiétudes et confusion.
Une interdiction sans explication claire
Selon des responsables présents lors d’une réunion tenue à Kaboul le 2 décembre, la directive a été annoncée oralement par des représentants du ministère de la Santé publique. Aucune justification n’a été fournie, et aucun document officiel n’a été émis. Les directeurs d’instituts ont simplement reçu l’ordre de se conformer à la décision émanant du chef suprême des talibans, plongeant plusieurs établissements dans l’incertitude.
Des conséquences majeures pour l’éducation des femmes
Depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, les restrictions sur l’éducation des filles se sont multipliées. Après l’interdiction des écoles secondaires et des universités, les filières de santé représentaient l’un des derniers refuges pour l’éducation des femmes. Aujourd’hui, cette interdiction menace l’avenir de près de 35 000 étudiantes inscrites dans les instituts de santé du pays.
Aysha, une enseignante en obstétrique de 28 ans, raconte avoir été sommée de ne plus se présenter au travail. « C’est un choc énorme pour nous. Ces formations représentaient le dernier espoir pour les femmes exclues des universités », confie-t-elle.
Une crise sanitaire qui pourrait s’aggraver
Les conséquences de cette interdiction dépassent le cadre éducatif. En Afghanistan, les femmes représentaient la majorité des étudiants en santé, un secteur déjà frappé par un manque de personnel qualifié. Selon un responsable du ministère de la Santé, cette décision risque d’aggraver la pénurie de professionnels médicaux et paramédicaux.
Le Royaume-Uni a exprimé sa profonde préoccupation, qualifiant cette interdiction d’« attaque contre le droit des femmes à l’éducation » et d’atteinte supplémentaire à l’accès aux soins pour les Afghanes et leurs enfants. L’ONU, de son côté, dénonce une politique de « ségrégation de genre » renforcée par cette mesure.
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