Lomé Actu, 16 décembre 2024 – Après avoir semé le chaos à Mayotte, le cyclone Chido a poursuivi son parcours destructeur en frappant successivement les Comores et le Mozambique. Malgré des dégâts notables, l’impact dans ces deux régions reste bien inférieur à celui observé sur le territoire français.
1. Les Comores relativement épargnées
L’archipel voisin de Mayotte a ressenti les effets du cyclone Chido, mais sans atteindre la même intensité. Les îles de Mohéli, Anjouan et Grande Comore ont été touchées principalement par des dégâts matériels. Les autorités locales n’ont recensé aucun décès et seulement deux blessés légers. Toutefois, une quarantaine d’habitations précaires, une ferme avicole et plusieurs bateaux de pêche ont été détruits. Sur Anjouan, des toitures d’écoles ont été arrachées, tandis que des éboulements perturbent la circulation sur Mohéli.
Selon les responsables de la Sécurité civile comorienne, l’archipel a échappé à l’œil du cyclone, ce qui a limité les conséquences les plus graves. Il s’agit néanmoins du plus important phénomène météorologique depuis le cyclone Kenneth en 2019, qui avait fait deux morts.
2. Le Mozambique endeuillé
Dimanche 15 décembre, le cyclone a atteint le nord du Mozambique, dans la région de Pemba, une zone densément peuplée. Le pays déplore trois décès selon un bilan provisoire, tandis que les équipes de secours continuent d’évaluer la situation. La Croix-Rouge reste mobilisée pour assister les sinistrés, avec un soutien logistique en provenance de ses entrepôts situés dans la région de l’océan Indien, notamment à La Réunion.
Christian Pallier, responsable régional de la Croix-Rouge, a confirmé que des renforts pourraient être déployés rapidement pour répondre aux besoins des populations affectées.