(Lomé Actu) – Selon Africa Intelligence, le gouvernement togolais a récemment intensifié ses démarches auprès des autorités françaises afin d’obtenir l’extradition de plusieurs opposants installés en Europe.
Profitant d’une visite ministérielle en France, Lomé a officiellement sollicité la coopération judiciaire pour arrêter et rapatrier certains ressortissants accusés de fomenter depuis l’étranger des actions de déstabilisation.
Ces initiatives illustrent la volonté du pouvoir de Faure Gnassingbé de surveiller de près la diaspora, perçue comme l’un des principaux vecteurs de contestation hors du pays. Plusieurs activistes, notamment en France et en Allemagne, sont accusés d’animer des campagnes hostiles, allant de mobilisations en ligne à des manifestations devant les ambassades.
La justice togolaise a d’ailleurs émis un mandat d’arrêt international visant plusieurs membres du mouvement M66, ainsi que d’autres figures critiques.
Reste à savoir si Paris acceptera cette demande sensible, qui touche aux questions de liberté d’expression, de droit d’asile et aux relations diplomatiques franco-togolaises.