Lomé Actu 18 décembre 2024 – Le mandat du Président Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, arrive à terme, le 27 février 2025. A moins de trois (3) mois de la fin de ce mandat, les signaux sont au rouge, sans pour autant susciter, le dimanche, 15 décembre 2024 dernier, la moindre attention de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
La Guinée-Bissau est un pays sans Parlement depuis le 4 décembre 2023. En effet, quelques mois après son installation controversée, le Président Umaro Sissoco Embalo, a dissout le parlement sans appeler à d’autres élections législatives anticipées. Le présient a initié un Gouvernement d’initiative Présidentielle ou Gouvernement du Président de la République.
Un pays au bord du gouffre
“Je ne serai pas candidat en 2025. Mon épouse m’a conseillé de ne pas me présenter. Je respecte donc ses conseils.” a dévoilé le president Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo.
Alors que le terme du mandat actuel et la date de la prochaine présidentielle relèvent de l’ambigüité, Embalo s’est déclaré farouchement opposé à ce que certains de ses principaux rivaux lui succèdent à la tête de l’Etat. “Ce ne sera ni Domingos Simoes Pereira, ni Nuno Gomes Nabiam, ni Braima Camara qui me remplaceront”, a-t-il déclaré. Sans pour autant préciser ses propos tendancieux, il ajouta : “Je ne serai pas remplacé par un bandit”, à propos de ces opposants.
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devra éviter toute situation catastrophique dans ce pays enclin à une instabilité chronique, afin d’éviter de réveiller les vieux démons. Elle qui est déjà objet d’intenses critiques qui lui ont fait perdre trois membres stratégiques pour l’économie régionale.