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Ouganda : Le fils du président menace de dé.capiter l’opposant Bobi Wine

Ouganda : Le fils du président menace de dé.capiter l'opposant Bobi Wine sur les réseaux sociaux

Lomé Actu, 06 janvier 2025- Le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais Yoweri Museveni et chef de l’armée, a provoqué une vive polémique après avoir menacé de décapiter Bobi Wine, principal opposant politique du pays.

Kainerugaba, souvent perçu comme le successeur désigné de son père, est connu pour ses déclarations controversées sur les réseaux sociaux. En 2022, il avait déjà suscité l’indignation en menaçant d’envahir le Kenya, des propos qu’il avait ensuite qualifiés d’ironiques tout en s’excusant.

Dimanche soir, sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a écrit :
« Kabobi sait que la seule personne qui le protège de moi, c’est mon père. Si Mzee (un titre honorifique pour désigner son père) n’était pas là, je lui aurais déjà coupé la tête aujourd’hui ! »

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La réponse de Bobi Wine

Bobi Wine, de son vrai nom Robert Kyagulanyi, a réagi en condamnant ces propos :
« La menace du fils de Museveni, qui dirige également l’armée ougandaise, de me décapiter, n’est pas à prendre à la légère. Beaucoup ont été tués par lui et son père, et j’ai moi-même été victime de plusieurs tentatives d’assassinat. Mais je refuse d’être intimidé par ce régime de lâches. Le monde nous regarde. »

Dans une réponse provocante, Kainerugaba a rétorqué :
« Enfin ! Je t’ai réveillé ? Avant de te décapiter, rembourse-nous l’argent que nous t’avons prêté », insinuant que le gouvernement aurait payé Bobi Wine pour affaiblir l’opposition.

Contexte tendu

Bobi Wine, ancien chanteur devenu politicien, est le principal adversaire du régime de Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986. Après l’élection présidentielle de 2021, Wine avait rejeté les résultats, dénonçant des fraudes massives, notamment des bourrages d’urnes et des intimidations.

Les organisations de défense des droits humains accusent également le gouvernement Museveni de violations graves, notamment la torture et des détentions arbitraires. Des allégations que les autorités ougandaises nient catégoriquement.

Ce nouvel épisode met en lumière l’escalade des tensions entre le régime ougandais et l’opposition, renforçant les préoccupations internationales concernant la stabilité politique et les droits humains dans le pays.

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