Lomé Actu, 20 décembre 2024 – Face à la problématique mondiale que représentent les sites pour adultes, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’une interdiction totale n’était pas une solution viable. Lors de sa conférence annuelle de fin d’année, combinée à la session de questions-réponses de la « Ligne directe », il a évoqué la nécessité d’offrir des alternatives attrayantes plutôt que de se limiter à des mesures répressives.
Une approche globale et nuancée
Le président a souligné que le contrôle des sites pornographiques constitue un défi non seulement pour la Russie mais aussi pour de nombreux autres pays.
« Les sites pornographiques sont surveillés dans le monde entier. C’est un problème global, pas uniquement russe », a-t-il déclaré.
Poutine a laissé entendre qu’interdire ces contenus pouvait être envisageable dans certaines circonstances, mais il a surtout insisté sur l’importance de proposer des solutions de remplacement plus attractives pour détourner les utilisateurs de ces plateformes. Il a illustré son point avec une pointe d’humour :
« Imaginez que quelqu’un visite un site porno, regarde tout cela, puis se dise : je veux voir quelque chose de différent, de plus intéressant. »
Cadre juridique en Russie
En Russie, la production et la diffusion de contenus pornographiques sont illégales et peuvent entraîner des peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison. Toutefois, leur consommation privée demeure autorisée.
En 2021, le Centre principal de fréquence radio, sous la supervision de l’organisme Roskomnadzor, avait proposé une mesure visant à restreindre l’accès à ces contenus en exigeant une connexion via le portail gouvernemental Gosuslugi, un système controversé visant à identifier les utilisateurs.
Une problématique mondiale
Les propos de Vladimir Poutine reflètent une problématique universelle concernant l’accès aux contenus pour adultes. Bien que chaque pays adopte des stratégies différentes pour encadrer leur consommation, la difficulté réside dans l’équilibre entre restriction, respect des libertés individuelles et éducation.
Pour l’heure, aucune solution concrète ou alternative spécifique n’a été avancée par le président russe, mais ses déclarations pourraient amorcer un débat sur une approche plus équilibrée de cette question complexe.
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