Lomé Actu, 20 décembre 2024 – Un drame bouleversant a frappé la communauté togolaise en Côte d’Ivoire. Lamboni Bamimok, âgé de 34 ans, a été violemment tué dans la nuit du 10 au 11 décembre 2024, dans la localité de Grand Lahou. Cet événement tragique soulève de sérieuses interrogations sur la sécurité des ressortissants togolais résidant dans ce pays.
Une attaque d’une brutalité extrême
D’après les premiers éléments d’enquête, Lamboni Bamimok a été attaqué à son domicile par un homme armé d’une machette, visiblement sous l’emprise de drogues. Dans un accès de rage incontrôlée, l’agresseur aurait infligé des blessures mortelles à sa victime, allant jusqu’à la décapitation, selon les autorités locales.
Face à l’horreur, l’épouse de Lamboni a réussi à fuir avec leurs quatre enfants, trouvant refuge dans la brousse. Le meurtrier aurait tenté de les poursuivre, mais sa course a été stoppée par des habitants en colère, qui l’ont maîtrisé violemment avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Choc et deuil dans la diaspora togolaise
La nouvelle de cet assassinat, rapidement relayée sur les réseaux sociaux, a provoqué une onde de choc parmi les Togolais de Côte d’Ivoire. Lamboni Bamimok était décrit comme une figure respectée et bienveillante au sein de la communauté.
« Nous sommes profondément attristés par cette perte. Lamboni était un homme généreux, aimé de tous. Il laisse derrière lui une veuve et quatre jeunes enfants », a déclaré un compatriote proche de la famille.
Pour respecter les traditions et atténuer le traumatisme des proches, la dépouille de la victime a été enterrée rapidement. Une veillée funèbre est organisée ce 20 décembre pour rendre hommage à sa mémoire et soutenir sa famille en deuil.
Une enquête judiciaire et des appels à la sécurité
L’agresseur présumé a été placé sous surveillance médicale avant d’être confié aux autorités judiciaires. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet acte barbare et les motivations de son auteur.
Ce meurtre met en lumière les problèmes de sécurité dans certaines zones rurales de Côte d’Ivoire, exacerbés par la consommation de drogues et l’absence de dispositifs efficaces pour protéger les populations vulnérables.
Face à cette tragédie, la communauté togolaise appelle les autorités locales et diplomatiques à prendre des mesures pour assurer la sécurité de leurs ressortissants en Côte d’Ivoire. Ils demandent également que justice soit rendue rapidement pour honorer la mémoire de Lamboni Bamimok et rétablir un sentiment de sécurité dans la région.
Avec TogoBreaking News