(Lomé Actu) – Les sextapes deviennent une triste tendance au Togo. Après les vidéos du tiktoker Achikan Goro, c’est au tour de Pasteur Zomino, humoriste et TikTokeur très suivi, d’être exposé sur la toile. Une vidéo intime de lui, tournée selon ses dires en 2021, a refait surface et alimente depuis plusieurs heures les discussions sur les réseaux sociaux.
Dans un message empreint d’émotion, le comédien a tenté de désamorcer la polémique :
« Je suis brisé au fond de moi… Je compte sur vous pour me pardonner et me remonter le moral. »
« J’imagine à quel point vous posez des questions sans réponse… à quel point vous sentez déçu venant de moi… et à quel point d’autres sont heureux. Il y a une vidéo de moi qui circule, et c’est une vidéo de l’année 2021 où j’étais allongé dans mon lit et on m’a filmé. J’ai pas voulu rendre justice car l’erreur est humaine. Je tiens à m’excuser et à demander pardon à vous qui m’avez toujours soutenu et encouragé. »
Si certains fans lui ont renouvelé leur soutien, d’autres se montrent moins indulgents, jugeant son image désormais ternie.
Au-delà du scandale, cette affaire souligne la fragilité des personnalités publiques face à la viralité du numérique. Entre atteinte à la vie privée, jugement moral et cyberharcèlement, les artistes togolais se retrouvent pris au piège d’une exposition permanente, où une erreur du passé peut ressurgir à tout moment.
Cette nouvelle polémique interroge : le phénomène des vidéos intimes fuitées est-il en train de devenir une « mode » toxique dans le milieu artistique et numérique togolais ? Les autorités doivent prendre à bras le corps ce phénomène .
