(Lomé Actu) – Pour la première fois depuis que la Haute Cour militaire a requis la peine de mort contre lui, l’ancien président congolais Joseph Kabila a réagi publiquement, le 2 septembre 2025.
Accusé de trahison, de crimes de guerre, de complicité avec le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda et d’autres crimes graves, l’ex-chef d’État rejette catégoriquement toutes les charges. Il estime que ce procès est « politique et sans fondement », destiné à écarter une figure majeure de la scène nationale.
Kabila accuse directement le régime de Félix Tshisekedi de vouloir réduire l’opposition au silence et de préparer une modification de la Constitution. Il élargit même son propos en dénonçant l’arrestation arbitraire de dizaines d’officiers et en pointant du doigt le pillage des ressources du Katanga par des proches du pouvoir actuel.
Pour lui, la seule issue réside dans « un véritable dialogue inclusif », loin des « procès sélectifs » et des « accords partiels » jugés inefficaces. Le camp présidentiel, lui, rejette toute idée de négociation avec son prédécesseur.
Ce bras de fer judiciaire et politique pourrait marquer un tournant dans l’histoire récente du Congo, où justice et rivalités politiques s’entremêlent dangereusement.