Lomé Actu, 4 février 2025 – Après les menaces de Donald Trump de couper les financements américains à l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa est monté au créneau. Le président sud-africain a dénoncé des accusations infondées sur la réforme agraire de son pays et a sèchement répondu à Trump : « L’Afrique du Sud ne lui appartient pas. Il doit nous laisser tranquilles ! »
Une réforme foncière qui divise
Trump a affirmé sur Truth Social que Pretoria confisquait illégalement des terres et maltraitait certains groupes. Ramaphosa a balayé ces allégations, rappelant que l’expropriation se fait dans un cadre légal et constitutionnel. Il a aussi souligné que l’Afrique du Sud n’a jamais reçu d’aide financière directe des États-Unis, hormis le programme PEPFAR pour la lutte contre le VIH/SIDA.
Ramaphosa accuse Trump d’hypocrisie
Le président sud-africain n’a pas mâché ses mots : « Que Trump garde son Amérique, nous garderons notre Afrique du Sud », ajoutant que les terres indigènes aux États-Unis avaient été confisquées par les ancêtres de Trump.
Un sujet brûlant en Afrique du Sud
La réforme agraire reste un débat explosif. Malgré la fin de l’apartheid, les Blancs possèdent encore la majorité des terres agricoles. Ramaphosa défend une loi permettant l’expropriation avec compensation nulle dans certains cas, une mesure critiquée par Elon Musk et d’autres figures conservatrices américaines.
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