Lomé Actu, 10 Janvier 2025 – Une Canadienne de 19 ans a vu sa poitrine passer d’un bonnet B à un bonnet triple G en seulement six mois après avoir reçu le vaccin contre le Covid-19, un cas que les chercheurs décrivent comme unique en son genre.
Les premiers signes après la vaccination
Après avoir reçu la première dose du vaccin Pfizer en septembre 2022, la jeune femme a ressenti des picotements et remarqué une légère augmentation de la taille de sa poitrine. Ces symptômes se sont intensifiés après la deuxième dose, administrée trois semaines plus tard.
Six mois après le début de cette transformation, elle a consulté des médecins en raison de l’extrême augmentation de la taille de ses seins.
Une condition rare soupçonnée

Les médecins pensent que le vaccin a pu déclencher une hyperplasie stromale pseudoangiomateuse (PASH), une prolifération cellulaire rare causant généralement des masses bénignes dans les seins. Cette condition, recensée chez seulement 200 personnes depuis 1986, n’avait jamais été associée à un vaccin jusqu’à présent.
Les experts de l’Université de Toronto, qui ont documenté ce cas dans un journal médical, ont précisé qu’il n’y avait pas de preuve formelle que le vaccin soit directement responsable. Cependant, ils notent une corrélation temporelle entre l’apparition de la PASH et la vaccination.
Un phénomène à explorer
Les chercheurs expliquent que certains vaccins Covid peuvent entraîner une réponse immunitaire provoquant un gonflement temporaire des ganglions lymphatiques, ce qui pourrait donner l’impression d’une augmentation de la taille des seins.
Dans ce cas, des examens d’imagerie médicale ont révélé des ganglions légèrement gonflés et des vaisseaux sanguins denses, mais aucune masse cancéreuse.
Une intervention chirurgicale nécessaire
Face à cette transformation, la jeune femme a subi une réduction mammaire 11 mois après sa première dose, réduisant sa poitrine à un bonnet double D. Les chirurgiens ont retiré environ 8 livres (environ 3,6 kg) de tissu mammaire.
Après l’opération, ses seins restent asymétriques, et elle envisage d’autres interventions pour retrouver leur taille initiale. Les experts appellent à davantage de recherches sur un éventuel lien entre gigantomastie et vaccins Covid, tout en soulignant que de telles réactions sont extrêmement rares et que les bénéfices de la vaccination restent largement supérieurs aux risques.