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Adele : Cette chanson de la diva entachée de plagiat et qu’il ne faudrait plus écouter

Adele : Cette chanson de la diva entachée de plagiat et qu'il ne faudrait plus écouter

Lomé Actu, 19 décembre 2024 – Un tribunal brésilien a ordonné le retrait mondial de la chanson Million Years Ago d’Adele des plateformes de streaming, suite à une plainte pour plagiat déposée par un musicien local.

Les accusations de plagiat

Le compositeur brésilien Toninho Geraes accuse la célèbre chanteuse britannique d’avoir copié sa chanson Mulheres (Femmes), enregistrée en 1995 par le chanteur Martinho da Vila sur l’album Tá Delícia, Tá Gostoso. Il soutient que le morceau d’Adele, extrait de son album 25 sorti en 2015, reprend la mélodie de son œuvre sans autorisation.

Geraes réclame des droits d’auteur perdus, 160 000 dollars pour préjudice moral, ainsi qu’une reconnaissance officielle comme co-auteur de la chanson d’Adele.

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Une décision ferme

Le juge brésilien Victor Torres a enjoint les filiales brésiliennes de Sony et Universal à cesser immédiatement et mondialement « d’utiliser, reproduire, éditer, distribuer ou commercialiser Million Years Ago sous quelque forme que ce soit, que ce soit via des supports physiques ou numériques, des plateformes de streaming ou de partage ».

Il a assorti sa décision d’une amende de 8 000 dollars pour chaque infraction constatée en cas de non-respect de cette injonction.

Une portée encore incertaine

Malgré cette décision, les maisons de disques concernées peuvent faire appel, et il reste à voir si ce jugement pourra être appliqué dans d’autres pays.

Une affaire emblématique

L’avocat de Toninho Geraes, Fredimio Trotta, a salué une décision qu’il qualifie de « marquante » pour la musique brésilienne. Il a dénoncé les nombreuses fois où des œuvres brésiliennes auraient été copiées pour créer des succès internationaux.

Trotta a également annoncé que son cabinet s’efforcera d’informer les services de streaming, les radios et les chaînes de télévision de cette décision judiciaire.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes liés à la propriété intellectuelle dans l’industrie musicale internationale et soulève des questions sur la protection des artistes des pays émergents face aux géants de la musique mondiale.

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