Lomé Actu, 21 février 2025 – La tension monte en Guinée après l’enlèvement et la séquestration d’Abdoul Sacko, figure de la société civile et cadre de la coalition des Forces vives. Disparu le 19 février à son domicile de Conakry, il a été retrouvé grièvement blessé dans la préfecture de Forécariah.
Selon ses avocats, Abdoul Sacko a été « sauvagement torturé » avant d’être abandonné en brousse. Il souffre notamment de sévères traumatismes et aurait perdu l’usage de ses bras. Ses proches et les membres des Forces vives dénoncent un acte de représailles politique orchestré par des forces liées au régime militaire en place.
« Ce n’est pas l’œuvre de simples criminels, mais bien d’hommes formés dans les rangs des forces de sécurité », a affirmé Ibrahima Balaya Diallo, membre de la coalition. Plusieurs ONG de défense des droits de l’homme, syndicats et institutions internationales, dont l’ambassade des États-Unis en Guinée, ont condamné cette attaque et demandé une enquête indépendante.
En attendant les résultats d’un examen médical complet, Abdoul Sacko a été pris en charge dans une clinique de Conakry et placé sous protection.